Karell a 24 ans. Elle est assistante sociale, et a rejoint les Scouts et Guides de France en 2011. Depuis, elle a eu de nombreuses missions : cheftaine Louveteaux-Jeannettes (8-11 ans) puis Scouts-Guides (11-14 ans), et enfin accompagnatrice pédagogique pendant trois ans dans le territoire Val d’Yvelines.

Comment allies-tu ton métier et ta mission bénévole ?

Je suis engagée dans mon emploi, dans ma paroisse et dans ma vie personnelle : l’engagement à un sens fort pour moi. Je travaille dans un service social polyvalent. Je suis amenée à rencontrer des familles, des personnes âgées, handicapées ou des jeunes qui ont tous types de problématiques : gestion budgétaire, logement, santé, difficultés éducatives…

Être une oreille attentive, être utile et agir activement à l’amélioration des conditions de vie des plus fragilisés, c’est ce qui me plaît et c’est une réelle chance d’avoir pu en faire mon métier !

Avec les week-ends, les camps, les formations, les activités, les échanges de mails, de sms et les réunions, on réalise qu’on a très souvent la tête dans le scoutisme et qu’il faut un peu d’organisation ! C’est pour ça qu’avoir une maîtrise ou une équipe avec laquelle on se sent bien me paraît essentiel pour grandir, évoluer.

Qu’est ce que les scouts t’apportent dans ta vie professionnelle ?

Avec les scouts, j’ai acquis des compétences que je développe au travail : l’esprit d’équipe, la prise d’initiative et la persévérance. On pourrait croire que le scoutisme, c’est simplement transmettre une pédagogie aux jeunes, mais c’est faux. Moi qui ait découvert le scoutisme en tant que cheftaine, ce sont les jeunes qui m’ont appris certaines techniques, comme le froissartage !

L’attitude de bienveillance et de valorisation de chacun que j’adopte dans ma mission bénévole nourrit ma posture professionnelle, mais l’inverse est vrai aussi.

Quel est l’impact de ton métier sur ta mission chez les scouts ?

Par ma formation je crois que j’ai été plus sensibilisée au contexte de vie des jeunes dans les unités, aux situations familiales et aux difficultés qu’ils pouvaient rencontrer.

Difficulté de mobilité, de finances, d’organisation familiale… On a été amené à organiser des covoiturages, à solliciter des jumelages, à réaliser des demandes de subventions… Bref, à être plus créatifs !

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